Dans la ville de Montréal et ses alentours, peu de gens prennent le temps de regarder le ciel, le soir venu.
Dans la grande cité, les voutes de béton et de verre on fait perdre l'habitude aux citadins trop occupés. Le culte de Saint-Louis les ramène à l'intérieur. L'habitude du couvre-feu présidentiel est ancré si profond chez certains qu'ils se hâtent de regagner leur maison après la journée de travail.
Et les créatures de la nuit, elles, sont plus occupée par leurs affaires et leur danse macabre pour porter attention aux étoiles...
Dans les slums qui entourent la ville, la vie reste dure et les slummers n'ont pas beaucoup d'occasion de rêvasser. La chute du président de Montréal a changer beaucoup de chose. Mais d'autres demeurent les même. Plus ça change, plus c'est pareil.
Et quand la nuit tombe, on chuchote des histoires sombres, de créatures sauvages qui rodent, au détour d'un mur en ruine...
Mais par une chaude nuit d'été, lors d'une nuit sans nuage, tous ne sont pas aveugles.
Dans une tour d'une immense cathédrale de la ville, un saint homme lève les yeux. Celui qui a vu le monde avec les yeux d'un prédateur de la nuit et qui aujourd'hui la voit d'un oeil à nouveau humain le voit bien, lui.
Dans une maison rapiécée des slums, une créature vêtue pêle-mêle lève les yeux. La simplicité de son esprit et la malédiction de son sang lui font voir, lui.
Brillant, dans le ciel, des étoiles qui ne devraient pas y être, annonçant le retour de certains, et le départ de d'autres.
Et c'est dans le vent qui se lève, un vent puissant, presque orageux dans la nuit claire, un vent porteur de présage, que le message ce fait clair pour qui sait l'entendre:
Le Zodiac est de retour.