À son réveil... (Scorpion / Rick)

Toujours confinés dans leur minuscule appartemants, le Zodiac se tenait tranquille pour une des rares fois.

Dans l'une des pièces, un homme veillait sur un vampire attendant patiament son réveil lorsque la nuit prendrait la place de l'astre solaire. Adossé au mur, faisant lentement glisser une pierre sur la surface coupante d'une lame, troublant de ce fait l'absence de son de la pièce, Scorpion attendant en silence que le taureau sorte de sa torpeur.

La nuit précédente, des actions avient été posées, et certaines d'entre elles avaient laissées bien plus que des cicatrices physiques dasn une amitié qui se voulait éternelle.

Le soleil venait de se coucher, à l'extérieur de la cité de métal et de technologie que constituait Asengard. Peu de gens s'en rendait compte. Seuls les immortels ressentaient encore un peu l'influence de la course du Soleil.

Sortant de sa torpeur, Rick ouvrit les yeux et remarqua à peine la silhouette et le fin bruit dans la phénombre de sa chambre.

Rick s'assied dans son le bord de son lit, les 2 mains de chaque côté de lui. Le dos légèrement recroquevillé, et la tête légèrement inclinée, Rick dit d'un ton légèrement angoissé :

Bon matin Scorp, ou bonsoir...

Le son de la pierre qui glissait sur le métal s'arrêta promptement. La voix de Rick avait attiré l'attention de Scorpion, le sortant de ses pensées. Il rangea l'arme et la pierre pour retourner son regard vers le Vampire.

Allez, ramasse tes choses; on doit discuter toi et moi.

Il se leva calmement, puis se dirigea vers la porte de la chambre qu'il franchit sans se retourner. Si Rick de son côté était angoïssé, le lycan quant à lui, malgré la journée entière qu'il avait attendu à veiller sur le vampire, n'avait toujours pas trouvé les mots à dire.

Rick se leva, d'un pas nonchalant, sans trop d'émotion, le coeur, mais surtout l'esprit encore blessé par les événements de la veille. Étais-ce l'orgeuil d'avoir été blessé, ou celui d'être impuissant devant l'appel d'aide de son veil ami...

Je te suis, prononça le vampire.

Rick agrippa une camisole qu'il enfila, tout en faisant attention au bas de son dos, ainsi qu'une paire de pantalons. Il fit quelques petits pas rapide, afin de suivre le lycan, le regard toujours vers le bas, comme en signe de honte.

Les deux, aussi muets l'un que l'autre, finirent par sortir du bloc appartement qui ébergeait la demeure du Zodiac. Enfin, tous deux marchèrent sur ground zéro, côte à côte, évitant le regard de l'autre. SOuhaitant que l'un ou l'autre briserait le silence qui semplaint prendre plus de place encore que le vacarme des passants et des véhicules sur les places passantes de cette étage.

Toujours muet, les 2 comparses avançaient d'un pas identique, régulier et constant. Avec les années, ils avaient développés cette complicité qui s'installe d'elle même, sans que mot ne se dise.

Les 2 se suivaient et s'orientait par rapport à l'autre, sans un mot, sans un regard, sans une pensée.

Rick bifurqua légèrement vers la droite. Scorp emboîta la pas, sans poser de question, sans changer la distance qui les séparait.

Rick se dirigea vers une établissement qu'il connaissait relativement bien. Il y avait déjà un file d'attend pour l'établissement. Rick s'approcha du buncer, un grand homme de 6'5, tatoué jusqu'à la base du coup, avec des pectoraux à faire palir les entraîneur de gym. Il regarda Rick de la tête aux pied. Il se déplaça légèrement vers la gauche, puis laissa entrer Rick. Il tenta de s'interposer entre Rick et Scorp. Cependant, au moment ou le buncer allait barrer la route, Rick dit :

- S'correct Jo, yé t'avec moi.

Jo fit donc un léger pas en arrière, et laissa passer Scorp.

À l'intérieur, un musique électro battait son plein. Scorp ne posa même pas de question. Il suivait Rick. Rick traverçait la foule sans difficulté, avec de nombreux regards braqués sur lui. Certain le désiraient, d'autre le dévisageaient, tandis que certain l'enviaient.

Il se dirigea vers un second buncer, un peu moins massif que le premier, du moins, en apparence. Il s'approcha de lui, lui parla à l'oreille, et laissa les 2 hommes monter l'escalier. La musique battait son plein. Rick s'avança jusqu'à une porte en verre, qui s'ouvrit suite à la lecture de la rétine de l'oeil de Rick.

À l'interrieur, la musique dance avait fait place à une musique beaucoup plus jazzé, d'ambiance, donnant un air décontract et sympathique à l'endroit. Des meubles de hautes gamme garnissait la salle. Des vitre sans tein permettait de voir le plancher de danse. Rick s'approcha de l'un des mur, et y inséra son credit stick. Le mur s'ouvrit alors, faisant place à un immence bar, contenant toutes les sortes d'alcool imaginables.

Rick se pris un verre et servi une bière à Scorp. Toujours muet, Scorp alla s'assoir sur l'un des divant de cuir, à quelques mètres du bar. Rick alla le rejoindre. Il enleva ses souliers, et s'assied en indien, en face de Scorp, qui avait déjà entammer sa bière.

Scorp tourna le regard vers Rick, qui le regardait maintenant directement dans les yeux... Rick pris alors la parole:

- Scorp, sais-tu quel jour on était hier?

Scorp pris son air de truite moucheté témoignant qu'il ignorait de quoi Rick parlait...

- Bonne fête en retard vieux... dit Scorp d'un ton très incertain de la réponse.

Rick baissa un peu le regard, et passa la main dans sur sa nuque.

- Non Scorp, c'était pas ma fête... Hier, ça a fait 10 ans qu'on c'est promis qu'on s'rait toujours présent l'un pour l'autre... Hier, ça a fait 10 ans... que dans un bâtiment, à Laval, qu'Ibaroff à dessiner ton nom sur ma nuque... Aujourd'hui, j'réalise que, j'suis toujours aussi incapable de t'aider quant à besoin de moi...

Un silence s'installa entre les 2 hommes. Rick, n'avait plus le courage de regarder son viel ami droit dans les yeux...

Un silence pris d'assault la conversation entre les deux hommes, comme si l'on avait fait exploser une mine. La poussière sonore jazzée emplissant toujours le lieu de l'explosion tranquillement permettait aux survivant de voir l'empleur des dégats.

Pendant de longues et interminables minutes, Scorpion réfléchissait à ce qu'il pourrait bien répondre à Rick; faisant maladroitement tourner sa bière entre ses mains.

Puis alors qu'il croyait avoir trouvé les mots, ses yeux remarquèrent enfin son ami, le regard fixant le sol. Cet ami qui pourtant était pourtant si fier et qui, jamais ne baissait le regard, et ce devant qui que ce soit: de quoi pouvait-il avoir honte se disait Scorpion.

Rick... tu sais que c'est faux. Sans toi, aujourd'hui, je ne serais plus de ce monde. Peut-être que physiquement, je serais toujours là; mais le vampire uqe j'étais... ce casse cou qui ne vivait que pour mourir... il s'est relevé grâce à toi en partie, Rick. Tu vivais pour aimer... je désirais mourir pour l'amour...

Scorpion se leva tranquillement, puis tournant dos à ick s'approcha de la vitre sans teint, fixant le néant à travers les danseurs qui semblaient être dans une autre monde.

Aujourd'hui, j'ai compris que ce qui m'emporterait ce ne serait pas mes cascades ou un combat; ce serait la folie... cette même folie qui à amené celui qui m'a fait vampire jadis. Je ne suis plus immortele, Rick... et parfois... je me dis que c'est peut-être pour le mieux... cette folie ne pourra en apporter d'autre après moi.

La voix de Scorpion était solonelle, comme résignée main teintée par une fièrtée qui était née chez cet homme suite à la rencontre du Zodiac; une fierté et un honneur qu'il avait déterré pour cette famille qui serait sa dernière, qu'il aurait cru être sa famille pour l'éternité.

Rick écoutait les paroles de son ami, mais semblait toujours plongé dans son monde, dans sa vision de la situation qui occupait les deux hommes...

Sur les dernières phrases, les derniers mots de Scorpion, Rick se leva, d'un bond, tournant légèrement le dos à son ami et passant ses mains dans ses cheveux. En se retournant vers Scorpion, Rick prit la parole:

- C'est là l'problème Scorp... j'commence à peine à m'faire à l'idée que tu sois mortel, pis qu'un jour tu s'ras pu là. Juste à l'idée d'te voir vieillir avec les années m'fait bad tripper. Pis j'ose même pas imaginer c'que la folie pourrait t'faire, et surtout te faire faire... Et encore une fois, j'peux rien y faire. J'pogné pour rester passif et regarder ce que j'ai de plu cher partir...

Scorpion avait légèrement tourné son regard vers l'intérieur de la pièce, sans toute fois bouger le restant de son corps. Il écoutait le cris de douleur de son ami, qui se sentait prisonnier et impuissant.

- Hier, j'ai vu un instant ce que la folie peut te faire faire, et j'veux pas qu'ça t'arrive. J'donnerais tout... j'donnerais n'importe quoi Scorp pour pas que tu souffres, pour qu'au moins, tu puisses continuer ta vie tranquillement...

Rick parlait maintenant avec un voix d'espoir, de sincérité, son coeur directement s'adressait à Scorpion.

- T'as toujours été plus qu'un ami, plus qu'un frère Scorp. Je sais pas quel lien nous uni, ni à quel point nos histoires sont entremêlées... mais j'peux pas te laisser partir tourmenté... et le fait de ne pouvoir rien faire va finir moi aussi, par me rendre fou...

Rick s'étais déplacé vers le comptoir du bar, et y avait posé les mains, les bras bien extentionné, le dos légèrement arqué vers l'extérieur.

- Sais-tu, Scorp, à quel point ça fait mal de se sentir inutile devant la souffrance d'un ami... Si jamais tu venais qu'à partir, sans que j'sois capable de faire quoi que ce soir, j'm'en voudrais pour le restant de l'éternité... et je sais, qu'un jour, ça va arriver...

Scorpion restât muet; frappé de plein fouet par l'aveux de son ami. Qu'aurait-il pu bien répondre à cela. Il se contenta de baisser la tête.

Rick... je... je ne sais pas quoi te répondre.
Je suis le seul que tu peux blâmer... et pour être bien franc avec toi, encore parfois je ne demande qu'à partir avant vous tous. J'ai selon moi fait plus que mon lot sur cette terre... et je traine mon fardeau depuis beaucoup trop longtemps. L'immortlaité, tu le sais bien je crois, n'apporte que très peu de temps bonheur et réconfort...

À la réplique de son ami, Rick eut un grand frisson, lui parcourant le corps, un frisson contrôlé par l'émotion et le lien l'unissant à son vieil ami.

Scorpion... comment peux-tu penser ainsi... Le monde à encore besoin de toi... ta famille a encore besoin de toi... j'ai encore besoin de toi... et j'ai pour mon dire que nous n'en ferons jamais assez pour compenser les erreurs du passé...

Certes, l'immortalité m'a fait voir et surtout fait vivre de nombreux moments tristes. L'immortalité m'a fait vivre des pertes très douloureuses. Mais elle m'a également permise de vivre des moments formidables. Chaque vie et chaque jour a son lot de bonheur et a son lot de douleur. Mais qu'on soit mort ou vivant, vampire, humain ou lycan, cela ne change rien à rien. Et penses aussi que tu vies une multitudes de petits bonheurs, à chaque jour.

Tu sais, un sage m'a dit, un jour: L'existence ne peut être comblée que de hauts, sans quoi, ces derniers ne mériteraient pas d'être savourés. Ils n'auraient pas ce goût unique qui fait en sorte que nous rêvions que le temps même s'arrête à jamais!...

Rick pris quelques secondes de pause, puis repris sur un ton à la fois remplis d'espoir et de mélancolie.

Scorp, je sais que tu souffres, depuis fort longtemps... trop longtemps comme tu dis... c'est vrai que la souffrance que l'on vit ne devrait pas s'éterniser... mais ce n'est pas une raison de vouloir partir... surtout que je sais que tu as encore plein de chose à réaliser, que ce soit pour ce monde, pour ta lignée, pour ta famille, ou pour toi même...

Tu ne devrais pas souhaiter partir le premier, mais plutôt vouloir partir le dernier, comme moi. Car ainsi, j'évite d'imposer une souffrance aux autres. De plus, plus je vivrai longtemps, plus je vais pouvoir prolonger la mémoire de ceux qui me sont cher... et peut-être, réussir à les immortaliser et leur rendre suffisament hommage comme ils le méritent...

Scorp, la seule chose qui me fait peur, est de finir mes jours seuls, et de disparaître loin de ceux que j'aime, sans un ami, et dans l'oublie... De savoir que tu partiras probablement avant moi me fait prendre conscience que peut-être, ma peur se réalisera...

Et ce qui me fait le plus, mal, c'est de voir souffrir ceux que j'aime.

Scorp, j'ai pas envie de te voir partir, et j'ai surtour encore moins envie de te voir souffrir... tu le sais, j'suis prêt à n'importe quoi pour t'aider, pour que tu souffre moins... et pour que tu puisse continuer à mes côtés le plus longtemps possible...

» Temps à ratrapper - Scorpion / Rick
» Le réveil de Balance.
» Au réveil de Shalimar (Suite à sa torpeur)
» Le reveil de balance. (Pisce, Liz, et d autre)
» Le reveil de Pisce. Le sagitaire... reborn !